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Ateliers SNCF

Présentation
Quel rapport entre une léproserie d’origine médiévale et une école supérieure enseignant les techniques numériques du XXIe siècle ? : un projet d’urbanisme, aux multiples facettes, implanté

Aperçu du site aujourd'hui

sur une friche industrielle, celle des anciens ateliers SNCF.

Symbole des mutations techniques du milieu du XIXe siècle, acteur majeur des débuts du transport ferroviaire en France, l’entreprise a rythmé près de 140 ans du paysage économique et social arlésien.

Salutaire reconversion de l’économie arlésienne, pôle technique et économique d’envergure, les ateliers feront néanmoins payer un lourd tribu au patrimoine arlésien, en dévastant largement la nécropole des Alyscamps.

Aujourd’hui que les machines se sont tues, a été engagé un ambitieux programme (réutilisant autant que possible le bâti existant) confirmant l’identité d’Arles « ville de l’image et des industries culturelles numériques ».

Fer de lance de l’opération, le pôle universitaire, à l’est du site, est déjà une réalité. A plus longue échéance, la partie ouest sera quant à elle principalement dédiée à la culture, aux loisirs et aux services.

C’est ainsi que se joue la naissance d’un nouveau quartier, qui conjugue sa propre logique avec la trame du tissu urbain de la ville d’aujourd’hui.

Histoire
L’installation des ateliers et l’arrivée du chemin de fer à Arles représentent un tournant majeur dans l’économie arlésienne, et accompagne une brutale rupture avec les activités traditionnelles

Aperçu du chantier vers 1850avec
la rotonde aujourd'hui détruite

de la batellerie.

En 1842, Lamartine défend brillamment à l’Assemblée nationale le tracé par Arles du Marseille-Avignon, premier tronçon du futur PLM (Paris-Lyon-Méditerranée).

Les Arlésiens, reconnaissants, s’empresseront de lui donner le nom d’une place, et d’ériger un monument à la gloire du Grand homme.

Les ateliers sont construits entre 1845 et 1856. Le convoi inaugural de la nouvelle ligne, quant à lui, arrive de Marseille le 9 janvier 1848…sous la neige.

Cinq à six générations d’Arlésiens connaîtront l’expansion du site (jusqu’à 1800 salariés à la fin du XIXe siècle) puis son déclin à partir des années 1950, jusqu’à la fermeture en 1984.

En 1937, les différentes compagnies ferroviaires françaises formeront la SNCF, d’où le nom usuel du lieu.

La friche industrielle demeurera comme une plaie ouverte, conservant, bien que souvent en mauvais état, quelques beaux exemples de l’architecture de l’époque. Au tournant du XXIe siècle, émergent les premières réalisations d’un grand projet susceptible de valoriser le sud-est de la ville.

Localisation

Le site occupe un vaste quadrilatère, de part et d'autre de la voie ferrée, entre chemin des Minimes et avenues Victor-Hugo et de Crau.

Activités dans les monuments

6 monuments romains ou romans à découvrir

Téléchargez le film (359 Mo -MP4)

La base du patrimoine

Accès à la base patrimoine

Il vous est proposé dans ce site un accès direct à notre base du patrimoine.

125 édifices, 10 sites sont décrits au travers des 23 quartiers et hameaux de la commune d'Arles.

Ces descriptions sont complètées par la mise à disposition de plus de 1500 documents.

Les quartiers de la ville :

les Quartiers de l'agglomération

Les quartiers du centre ancien sont les suivants :

- Cité
- L'Hauture
- Méjan
- Roquette
- Cavalerie / Lamartine

Les quartiers de l'agglomération sont les suivants :

- Alyscamps / Bigot
- Barriol / Plan-du-Bourg
- Chabourlet
- Fourchon
- Mouleyrès / Griffeuille
- Trébon / Monplaisir
- Trinquetaille

Les hameaux de la commune :

La commune d'Arles et ses hameaux

Les hameaux de la commune sont les suivants :

- Albaron
- Gageron
- Gimeaux
- Mas-Thibert
- Moulès
- Pont-de-Crau
- Raphèle
- Saliers
- Salin-de-Giraud
- Sambuc
- Villeneuve

Moteur Collections

Présentation

Le moteur Collections est un projet parallèle du ministère de la Culture, recensant plus de 4 millions de documents, dont près de 18.000 sur Arles. Plus de précisions sur la page dédiée

Présentation générale de la ville

Histoire

Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.

César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…

Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.

La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.

Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.

Jeux éducatifs :

Drôle de Labyrinthe à l'amphithéâtre :

Téléchargez le jeu (5,9 Mo -PDF)

Trouve moi si tu peux au théâtre antique :

Téléchargez le jeu (8 Mo -PDF)

parcours du petit baigneur :

Téléchargez le jeu (17.5 Mo -PDF)