Palais des Podestats
XIIIe sièclePrésentation
Le palais des Podestats, à droite, est le plus ancien d’entre
La façade du palais
eux. De style roman, il date du XIIIe siècle.D’ouest en est, on trouve ensuite la maison commune du XVe siècle, l’hôtel de ville du XVIIe siècle, et le beffroi du XVIe siècle
Du latin potestas (« pouvoir »), le podestat désignait au Moyen Age, dans certaines villes d’Italie et du Midi, le premier magistrat qui dirigeait la cité.
Dans l’histoire arlésienne le terme fait référence à un période trouble, durant laquelle les tensions entre les divers pouvoirs (comtal, seigneuriaux, ecclésiastique) sont si vives que l’on fait appel à un professionnel, nommé pour administrer la ville.
Jusqu’à l’édification de l’hôtel de ville et l’aménagement de la place au sud, le pouvoir communal siégeait et s’exerçait donc sur le Plan de la Cour.
Aujourd’hui, les locaux du palais des Podestats, comme ceux de la maison commune voisine, sont occupés par des services municipaux.
Histoire
La tension est si vive, que de 1220
Graffiti anciens dans la cour du palais
à 1235, c’est un étranger, souvent italien, toujours non arlésien, qui dirige la communauté : le podestat, nommé pour un an.Le 30 avril 1251, l’armée comtale entre dans la ville. Désormais Arles ne sera plus jamais indépendante, elle subira le sort des autres villes de Provence.
Le viguier, représentant du comte, s’installe alors dans l’ancien palais des Podestats réaménagé et appelé palatium.
Il est assisté d’un juge qui y rend la justice, et d’un clavaire qui encaisse les revenus du comte. La communauté est simplement autorisée à désigner quatre syndics ayant la charge de l’administration de la ville.
Les assemblées générales des habitants se tenaient sur la place située au nord, notre Plan de la Cour, alors théâtre de la vie politique de la cité.
Localisation
Le palais des Podestats est accessible par le plan de la cour, de l'autre côté de l'hôtel de ville depuis la place de la République.
Descriptif
Dessin du palais et de la maison commune
La façade à l’allure fortifiée conserve encore ses créneaux, ses meurtrières, ses fenêtres géminées en plein cintre et son porche roman.A gauche de cette façade, on remarque encore « le banc de justice », gradin de pierre où s’installaient les officiers comtaux pour prêter serment et jurer de respecter les privilèges de la ville.
Dans la cour, où les bâtiments ont été beaucoup modifiés lors du réaménagement des bureaux municipaux, on peut encore observer les anciens cachots de la prison, et d’intéressants graffitis sur le mur qui fait face au porche.
La maison commune, ancêtre de l’hôtel de ville, édifiée par les consuls aux XVe siècle, jouxte à gauche le palais des Podestats.
Sa façade tranche avec la précédente, notamment par la présence de ses grandes fenêtres à linteaux et meneaux.
Restauration
Evenement
Visite
Partiellement visible de l'extérieur. L'accès à la cour intérieure est possible en journée.Activités dans les monuments
6 monuments romains ou romans à découvrir
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La base du patrimoine
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Présentation générale de la ville
Histoire
Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.
César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…
Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.
La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.
Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.
Jeux éducatifs :
Drôle de Labyrinthe à l'amphithéâtre :
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