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Eglise Saint-Blaise

XIIe
Présentation

Façade de l'église

Chapelle conventuelle de l’abbaye Saint-Césaire, fondée au VIe siècle par l’évêque de ce nom, l’église Saint-Blaise intéresse aussi bien les historiens que les archéologues.

En effet, elle fut édifiée principalement en trois étapes, à partir du XIIe siècle, mais a révélé néanmoins des vestiges antérieurs.

Désaffectée à la Révolution, elle connut divers usages utilitaires, avant d’être fouillée en 1972 et 1982.

Aujourd’hui, elle est reconnue comme un lieu patrimonial d’intérêt considérable, qui pourra être mis en valeur dans le projet actuellement à l’étude concernant l’enclos Saint-Césaire.

Histoire
La construction de l’église Saint-Blaise intervient dans le contexte d’une abbaye Saint-Césaire florissante, et de la renaissance médiévale que connaît la ville.

Elle s’est effectuée

Fragment d'épitaphe d'une abesse
enterrée dans l'église

en plusieurs étapes.

La première, vers le milieu du XIIe siècle, comprend une abside –aujourd’hui disparue- un transept, une première travée voûtée en plein cintre et un clocher.

Une seconde travée, voûtée en arc brisé, apparaît sur toute la largeur, à la fin du même siècle.

Un siècle plus tard on agrandit l’église d’une troisième travée à nef unique.

Au XIVe siècle, une fenêtre est aménagée au-dessus de l’entrée, et au XVIIe, les sols sont relevés et le porche de la façade occidentale refait.

Abandonné et vendu comme bien national à la Révolution, l’édifice abrita un temps la confrérie des Pénitents gris.

Il connut ensuite divers usages utilitaires : cabaret, dépôt de pompes funèbres,… avant d’être fouillé à partir de 1972.

Localisation

L’église Saint-Blaise est située au sud-ouest de l’enclos Saint-Césaire, au-dessus de la montée Vauban, partie de l’ancien rempart médiéval.

Descriptif
Le bâtiment actuel conserve les traces de ses diverses adjonctions et aménagements.

La partie la plus ancienne présente un transept non saillant comprenant deux absidioles voûtées en cul-de-four.

Plan de 1'église en 1789



La croisée montre une voûte en arc de cloître.

Séparée du chœur par deux larges piliers cruciformes, une courte travée de nef voûtée en plein cintre est épaulée par des collatéraux très exigus.

La deuxième partie, dans une architecture plus simple voit la disparition des deux étroits collatéraux.

Enfin la troisième travée, légèrement moins large, présente à la naissance de la voûte des vases acoustiques destinés réduire les effets d’écho de la nef.

La seule pièce de mobilier qui a pu parvenir jusqu’à nous est un maître-autel en bois doré peint, actuellement déposé à l’église Notre-Dame-de-la-Major.

Restauration
Les fouilles de 1972 et 1982 ont mis au jour les niveaux de sols correspondants aux différents états de l’église, remblayée à la Révolution.

Au fond de l’église se trouve un sol en béton

Intérieur de l'église déblayée

de tuileau (fragment de tuiles) sans doute antique.

Il est précédé, à l’ouest, par un dallage en calcaire aménagé autour d’un espace carré non dallé, et pourvu de colonnes aux angles.

L’interprétation de cet aménagement antérieur à l’édifice roman reste obscure, en l’absence de fouilles plus poussées.

Un sondage profond a par ailleurs montré des traces d’une occupation préromaine.

Dans l’église, se trouve le couvercle d’un sarcophage datable du milieu du VIe siècle grâce au chrisme (monogramme du Christ) sculpté sur l’un des côtés.

Trouvé en 1945 sous le sol du croisillon nord, il a été attribué au tombeau de l’évêque Césaire, dont l’église a conservé les reliques jusqu’à la Révolution.

Evenement
Visite
Visible de l’extérieur ; ouverture exceptionnelle au public, notamment l’été, dans le cadre des expositions des Rencontres Internationales de la Photographie.

Activités dans les monuments

6 monuments romains ou romans à découvrir

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Présentation générale de la ville

Histoire

Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.

César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…

Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.

La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.

Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.

Jeux éducatifs :

Drôle de Labyrinthe à l'amphithéâtre :

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Trouve moi si tu peux au théâtre antique :

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parcours du petit baigneur :

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