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Espace Van Gogh (ancien hôtel-Dieu)

1573 ; 1680
Présentation
Le vaste quadrilatère de l’hôtel-Dieu est construit au XVIe et au XVIIe siècles.

Il s’inscrit dans un double contexte : un période de prospérité et de modernisation de la ville, et une

L'Espace Van Gogh aujourd'hui

tradition hospitalière locale déjà bien affirmée.

En 1835, trois ailes sont surélevées afin d’ouvrir de nouvelles salles, suite à une très grave épidémie de choléra.

L’hôpital a reçoit à la fin de XIXe siècle, un hôte remarquable : Vincent Van Gogh, qui l’a représenté dans plusieurs de ses toiles.

L’établissement fonctionnera jusqu’aux années 1970-1980.

A cette date, l’hôpital désaffecté fait l’objet d’une vaste réhabilitation pour en faire un espace culturel et universitaire d’envergure.

A cette occasion, des fouilles ont exhumé du sous-sol du site des vestiges du plus haut intérêt pour la connaissance de la ville, remontant jusqu'à la protohistoire.

Histoire
En 1542, l’archevêque d’Arles décide la fermeture des 32 établissements charitables de la ville et leur regroupement en un seul, au centre de la cité.

Ce premier projet demeura en suspens

L'hôtel-Dieu sur un plan de 1743

à la mort du prélat.

Une politique de reconquête du sol est cependant poursuivie, en partie notamment sur l’immense domaine des Trinitaires.

La première pierre est posée en 1573. La construction de l’hôtel-Dieu s’étalera sur deux siècles : le XVIe pour les ailes nord et ouest, et le XVIIe pour les deux autres (œuvres de Jacques Peytret).

La mission du nouvel établissement (accueil de tous les malades, des enfants abandonnés ou orphelins) pu être assurée principalement grâce à de généreux donateurs, aux revenus fonciers de l’hôpital et aux aides de la ville.

Le personnel était composé de laïques et de religieux, soignants, administratifs, domestiques et artisans. Deux curés assistaient les mourants. A partir de 1664, les soins aux malades furent confiés aux religieuses hospitalières de l’ordre de Saint-Augustin.

En 1888 et 1889, Vincent Van Gogh y fit de courts séjours, soigné par le docteur Félix Rey, avant d’être interné à Saint-Rémy-de-Provence.

Au début du XXe siècle, l’édifice est profondément modifié lors d’une remise aux normes sanitaires. L’hôtel-Dieu restera en fonction jusqu’en 1974, remplacé par le centre hospitalier Joseph-Imbert.

En 1986, les derniers services médicaux quitteront le site qui sera alors transformé en espace culturel.

Localisation

On accède à l'Espace Van Gogh par la place du Docteur Félix-Rey, depuis la rue du président Wilson. Pour admirer l'ancien portail, rue Dulau, on peut contourner l'édifice par la rue de la République.

Descriptif
Les bâtiments forment un quadrilatère qui encadre un jardin.

Le rez-de-chaussée s’ouvre sur l’extérieur par des arcades qui bordent une galerie de circulation, également présente au deuxième

Le portail de l'hôpital, rue Dulau

étage.

Les façades sont sévères, avec des ouvertures de petites tailles, selon le modèle des hôpitaux de l’époque : l’hôpital est un lieu fermé qui ne doit pas transmettre de « miasmes » dangereux à l’extérieur.

L’ensemble était surmonté de grenier avec charpente à fermes (assemblages de pièces destinées à porter le faîtage) et entraits (poutres horizontales qui maintiennent les poutres obliques des pans du toit).

Le rez-de-chaussée du bâtiment ouest regroupait les services d’intendance : cuisine équipée d’une immense cheminée, buanderie, lingerie, et autres locaux utilitaires.

L’entrée principale de l’hôpital se trouvait dans l’actuelle rue Dulau. Reconstruite en 1587 par Antoine Pons, la porte de bois massif serait de pitchpin (mélange d’espèces de pins d’Amérique du Nord).

Elle est encadrée par deux colonnes doriques cannelées et surmontées d’un fronton triangulaire. Au-dessus, une inscription commémore la date de construction de l’édifice. Le portail est classé Monument historique.

Restauration
En 1986 commencent les travaux de mise à nu de l’hôpital afin de le transformer en un vaste espace culturel.

Le programme prévoit l'installation de la médiathèque, les archives communales,

L'édifice en cours de réhabilitation

le Collège International des Traducteurs Littéraires (C.I.T.L.), l’antenne universitaire, une vaste salle d’exposition, ainsi que quelques commerces.

Un concours désigne Denis Froidevaux et Jean-Louis Tétrel pour réaliser la réhabilitation.

Les deux architectes s’appuieront sur des recherches d’archives et sur les découvertes d’un pré-chantier, pour adapter leur projet à l’histoire et à la structure initiale de l’édifice.

Outre cette dernière, et le passé médiéval du site, des fouilles extrêmement fructueuses ont permit la mise au jour, entre autres, d’une importante esplanade romaine (précisant une donnée inconnue de la trame urbaine antique), ainsi que d’une nécropole protohistorique.

A l’occasion de cette vaste opération, la porte de la rue Dulau a été également restaurée en 1988 par Férignac.

Evenement
Visite
L'accès au jardin est libre et ouvert toute la journée. Certains services recoivent régulièrement le public à certaines heures : médiathèque, archives communales. La salle d'exposition est ponctuellement ouverte.

Activités dans les monuments

6 monuments romains ou romans à découvrir

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125 édifices, 10 sites sont décrits au travers des 23 quartiers et hameaux de la commune d'Arles.

Ces descriptions sont complètées par la mise à disposition de plus de 1500 documents.

Les quartiers de la ville :

les Quartiers de l'agglomération

Les quartiers du centre ancien sont les suivants :

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- L'Hauture
- Méjan
- Roquette
- Cavalerie / Lamartine

Les quartiers de l'agglomération sont les suivants :

- Alyscamps / Bigot
- Barriol / Plan-du-Bourg
- Chabourlet
- Fourchon
- Mouleyrès / Griffeuille
- Trébon / Monplaisir
- Trinquetaille

Les hameaux de la commune :

La commune d'Arles et ses hameaux

Les hameaux de la commune sont les suivants :

- Albaron
- Gageron
- Gimeaux
- Mas-Thibert
- Moulès
- Pont-de-Crau
- Raphèle
- Saliers
- Salin-de-Giraud
- Sambuc
- Villeneuve

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Présentation générale de la ville

Histoire

Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.

César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…

Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.

La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.

Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.

Jeux éducatifs :

Drôle de Labyrinthe à l'amphithéâtre :

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Trouve moi si tu peux au théâtre antique :

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parcours du petit baigneur :

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