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Cabanes de Camargue

inderterminée
Présentation

Une restitution moderne : la cabane
du Mas du Pont de Rousty

Constructions sommaires, mais fort soigneusement adaptées à un climat rigoureux, les cabanes camarguaises ponctuent de leur silhouette emblématique la platitude du delta.

Héritières des premiers types d’habitat apparus en Camargue, elles étaient construites autrefois à l’aide des seuls matériaux disponibles localement.

Elles auront abrité pêcheurs, bergers, agriculteurs, vanniers, saliniers ou gardians, avant de connaître actuellement une vocation principalement touristique.

Abandonnées au profit de conditions de vie plus modernes et plus confortables, dont témoignent les vastes mas en pierre, les cabanes visibles aujourd’hui ne sont, pour la plupart, que des adaptations modernisées.

La plus authentique d’entre elles demeure, sans doute, celle exposée... en plein centre ville, au Museon Arlaten.

Histoire
Des implantations antiques et médiévales sont largement repérées par diverses fouilles, dans une Camargue de plus en plus exploitée par l’homme.

Cependant, rien n’indique la date d’apparition

Cabanes de saliniers du XIXe
siècleà Salin-de-Giraud

des cabanes dans la forme que nous leur connaissons.

L’histoire et la géographie du lieu, laisse penser qu’elles ont depuis fort longtemps abrité les travailleurs du delta.

Les archives écrites et iconographiques ne nous renseignent précisément sur leur architecture et les procédés de leur construction qu’à partir des XVIIe et XVIIIe siècles.

Après l’apparition des mas de pierre, les cabanes subsisteront pour abriter les plus modestes des Camarguais, les petits métiers saisonniers, ou encore les animaux.

A partir du XXe siècle, la facilité de transporter des matériaux, le développement du tourisme et l’élévation du niveau de vie éloignent ces chaumières camarguaises de leur austérité initiale et ainsi de leur identité architecturale.

Cette dernière est cependant revendiquée et défendue à partir de 1930 par la Nacioun Gardiano.

C'est ce mouvement, visant à maintenir les traditions de l’élevage taurin, qui en fait la « cabane de gardian ».

Par ailleurs, dans les années 1950, Fernand Benoit, alors conservateur des musées d’Arles, en fait reconstituer un exemplaire dans le Museon Arlaten.

Il utilise pour cela les matériaux d’une authentique cabane, construite un siècle plus tôt à Salin-de-Giraud.

Sur le terrain, les cabanes camarguaises, plus solides et plus confortables, ont ainsi put conserver leur forme et acquérir une notoriété qui dépasse largement les bras du Rhône.

Localisation

Des cabanes, dans leur version moderne, sont présentes en plusieurs endroits du territoire camarguais. Le Musée de la Camargue du Mas du Pont de Rousty, en présente un modèle édifiée comme autrefois. Au Museon Arlaten, on peut voir une cabane du XIXe siècle provenant de Salin-de-Giraud.

Descriptif
Les cabanes camarguaises traditionnelles reposaient sur un sol de terre battue, ou de bétun (mortier de chaux mêlé d’agrégats).

Leur forme en fer à cheval couvrait environ huit mètres de

Charpente et couverture d'une cabane

long sur cinq mètres de large.

Elles étaient élevées de 3 à 4 mètres.

Dans un pays exempt de pierre, ces édifices étaient construits initialement avec le seul matériau végétal disponible.

L’orme composait poutres et chevrons, et le saule permettait, par sa souplesse, la forme arrondie de l’abside.

Enfin la sagne (roseau des marais) couvrait la charpente et parfois les murs s’ils n’étaient pas en pisé. Leur toit à très forte pente permettait un rapide écoulement des pluies, rares mais violentes.

Une unique porte, ouverte au sud sur le mur pignon, et un enduit de mortier à la chaux, protégeaient ces habitats de la chaleur.

Une abside (ou croupe) orientée au nord offrait une moindre prise au mistral.

A cette extrémité du toit, une travée de la charpente traversait la couverture et portait une croix ou une corne de taureau destinée à éloigner la foudre ou amarrer la cabane par fort vent.

L’intérieur ne comportait souvent qu’une seule pièce chauffée par une cheminée, voire un simple foyer central sans hotte, la fumée s’échappant par une ouverture dans le toit.

Restauration
Evenement
Visite
Des versions modernes de la cabane camarguaise sont visibles en différent point du territoire. Les plus authentiques restitutions sont celle du Museon Arlaten et celle du Musée de la Camargue.

Activités dans les monuments

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Présentation générale de la ville

Histoire

Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.

César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…

Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.

La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.

Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.

Jeux éducatifs :

Drôle de Labyrinthe à l'amphithéâtre :

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Trouve moi si tu peux au théâtre antique :

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parcours du petit baigneur :

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