Fontaine Amédée-Pichot
1887Présentation
La fontaine aujourd'hui
Expression de piété filiale, l’édifice évoque également le souvenir d’une brillante lignée d’artistes, les Balze, originaires d’Avignon.
C’est enfin le témoignage d’une amitié, celle de deux hommes d’exception, que leur talent mena à Paris où leurs communes racines arlésiennes les réunirent.
Histoire
Médecin de formation, Amédée Pichot (1795-1877) s’illustra principalement comme journaliste, traducteur de littérature anglaise et bibliophile.
Peu avant sa mort en 1884, le peintre Paul
Au nom de l’amitié qui avait lié l’artiste à son père, Pierre-Amédée Pichot en fait l’acquisition pour en faire don à la ville.
Cette dernière tardant à trouver un emplacement valorisant l’œuvre, le donateur décide de faire construire lui-même un monument commémoratif.
Dans ce dessein, il acquiert la maison qui occupait l’angle des deux rues et la fait en partie détruire afin d’y appuyer l’édifice. Il en confie le dessin à un architecte parisien, Joseph Flandrin.
La construction se déroule entre 1884 et 1887. Les travaux en sont conduits par Auguste Véran, avec la collaboration de Raymond Balze (frère de Paul), lui-même peintre, et celle de l’entrepreneur Ferdinand Besse.
L’inauguration, accompagnée de diverses festivités, intervient le 1er mai 1887.
Pierre-Amédée Pichot (1841-1921), passionné de fauconnerie et de zoologie, continua d'enrichir la bibliothèque de son père.
A la fin de sa vie, il en légua la totalité à la bibliothèque d’Arles
Peu avant sa mort en 1884, le peintre Paul
Le projet dessiné par Flandrin
Au nom de l’amitié qui avait lié l’artiste à son père, Pierre-Amédée Pichot en fait l’acquisition pour en faire don à la ville.
Cette dernière tardant à trouver un emplacement valorisant l’œuvre, le donateur décide de faire construire lui-même un monument commémoratif.
Dans ce dessein, il acquiert la maison qui occupait l’angle des deux rues et la fait en partie détruire afin d’y appuyer l’édifice. Il en confie le dessin à un architecte parisien, Joseph Flandrin.
La construction se déroule entre 1884 et 1887. Les travaux en sont conduits par Auguste Véran, avec la collaboration de Raymond Balze (frère de Paul), lui-même peintre, et celle de l’entrepreneur Ferdinand Besse.
L’inauguration, accompagnée de diverses festivités, intervient le 1er mai 1887.
Pierre-Amédée Pichot (1841-1921), passionné de fauconnerie et de zoologie, continua d'enrichir la bibliothèque de son père.
A la fin de sa vie, il en légua la totalité à la bibliothèque d’Arles
Localisation
Descriptif
L’édifice se présente comme une fontaine adossée, inspirée de celle de la place Saint-Michel à Paris.
Son architecture s’ordonne autour de la mise en valeur du médaillon central, émail
Deux colonnes engagées à chapiteau corinthien, surmontées d’un double entablement, encadrent l’œuvre de Balze.
A leur base se déploie le bassin de la fontaine, en forme de vasque.
L’attique de l’édifice est décoré d’un lion de profil, signé Auguste Cain (1822-1894), élève de Rude et l’un des meilleurs sculpteurs animaliers du XIXe siècle. A son côté figure l’emblème de la ville.
On remarque deux inscriptions gravées : celle du haut, en latin, commémore l’inauguration de l’édifice ; celle du bas, en langue provençale, est une citation d’Amédée Pichot.
Son architecture s’ordonne autour de la mise en valeur du médaillon central, émail
Le médaillon émaillé de Paul Balze
Deux colonnes engagées à chapiteau corinthien, surmontées d’un double entablement, encadrent l’œuvre de Balze.
A leur base se déploie le bassin de la fontaine, en forme de vasque.
L’attique de l’édifice est décoré d’un lion de profil, signé Auguste Cain (1822-1894), élève de Rude et l’un des meilleurs sculpteurs animaliers du XIXe siècle. A son côté figure l’emblème de la ville.
On remarque deux inscriptions gravées : celle du haut, en latin, commémore l’inauguration de l’édifice ; celle du bas, en langue provençale, est une citation d’Amédée Pichot.