Hôtel de Luppé
XVIIe siècle 1920Présentation
La façade sur le rond-point des Arènes
Ses propriétaires successifs évoquent le passé de plusieurs grandes familles arlésiennes et témoignent de leur contribution majeure à l’architecture domestique arlésienne.
Bien que datant du XVIIe siècle, seule demeure visible de l’extérieur la façade érigée au début du XXe siècle par Gaston de Luppé, artiste et érudit, passionné d’Italie.
L’édifice, qui abrita mécènes et artistes, demeure encore aujourd’hui marqué du sceau des beaux arts avec la présence de la Fondation Vincent Van Gogh d'Arles depuis 1988.
Histoire
Portrait photographiquedu
vicomte Gaston de Luppé
Celle-ci, connue pour de nombreux faits d’armes, donna à la ville vingt-deux consuls et compta plusieurs érudits.
Dès le XVIe siècle, Lantelme de Romieu, lui-même collectionneur, fut l’auteur d’une Histoire des antiquités d’Arles publiée en 1574.
Au XVIIIe siècle Charles-Joseph de Romieu avait l’habitude d’ouvrir sa maison aux artistes et d’y donner des réceptions réputées.
Après la Révolution, l’hôtel connut plusieurs propriétaires successifs.
En 1905, presque en ruine, il fut racheté par Gaston de Luppé qui y installa un de ses ateliers.
C’est à ce dernier que l’on doit la façade visible aujourd’hui, dont les travaux s’achevèrent en 1920.
Localisation
Descriptif
Aperçu de la loggia
L’édifice présente une grande façade à bossages, élevée sur trois niveaux.
Elle est surmontée d’une loggia dont le toit est soutenu par des colonnes lisses à chapiteaux composites.
Aux deux premiers niveaux s’ouvrent trois fenêtres de forme gothico-arabe.
Sur la rue Diderot, une grille en fer forgé porte les armoiries de la famille de Luppé. Comme le bâtiment, elle est l’œuvre du sculpteur marseillais Jean-Amédée Gibert, prix de Rome.