Hôtel de l'Oeuvre du bouillon
XVIe-XVIIe-XVIIIe sièclesPrésentation
Façade de l'hôtel restaurée
Il tire son nom singulier d’une des oeuvres charitables parmi les plus actives au XVIIIe siècle et naquit de la volonté testamentaire d’une riche Arlésienne.
Récemment restauré et transformé en appartements, on peut admirer sa façade particulièrement élégante.
A l’intérieur de l’édifice ont été conservés d’étonnants décors de gypserie.
Histoire
L'actuelle rue Elie-Giraudsur
un plan du XVIIIe siècle
En 1739, une riche arlésienne du nom de Marie Besson, légua par testament une somme importante pour la création de "l'Oeuvre du bouillon", sorte de soupe populaire à l’intention des malades ou convalescents pauvres sortant de l’hôpital.
Si on n’ignore encore le nom de la famille qui fit construire ce bâtiment, on sait que c’est cette bienfaitrice qui s’y installa et le fit adapter à l’usage prévu.
L’édifice a été aujourd’hui transformé en appartements.
Localisation
Descriptif
Ce bel ensemble architectural de trois étages, qui peut être daté du XVIIe siècle, montre une façade ouverte de fenêtres à meneaux et croisillons.
Sur la cour intérieure s’ouvrent des
L’intérêt majeur de l’édifice réside dans le magnifique décor de gypserie (sculpture en une sorte de plâtre), qui orne sur plusieurs niveaux, dans les coins et au-dessus des portes, l’escalier à vis.
Cette richesse se manifeste en particulier dans un des bas-reliefs, difficile à interpréter, qui représente quelques maisons au bord d’un fleuve en crue ou d’une mer tempétueuse, où naviguent des bateaux. On aperçoit également trois enfants qui tiennent en laisse un animal.
L’édifice actuel, a conservé l’escalier, les salles avec leurs plafonds à la française, des cheminées, ainsi que les décors en gypserie.
Sur la cour intérieure s’ouvrent des
Dessin de la façade
L’intérêt majeur de l’édifice réside dans le magnifique décor de gypserie (sculpture en une sorte de plâtre), qui orne sur plusieurs niveaux, dans les coins et au-dessus des portes, l’escalier à vis.
Cette richesse se manifeste en particulier dans un des bas-reliefs, difficile à interpréter, qui représente quelques maisons au bord d’un fleuve en crue ou d’une mer tempétueuse, où naviguent des bateaux. On aperçoit également trois enfants qui tiennent en laisse un animal.
L’édifice actuel, a conservé l’escalier, les salles avec leurs plafonds à la française, des cheminées, ainsi que les décors en gypserie.