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Chapelle de la Genouillade

1529
Présentation

Façade de la chapelle aujourd'hui

Tirant son nom d’une légende relatant une apparition du Christ, la chapelle de la Genouillade, se situe en bordure de l’actuelle route de la Crau.

L’édifice faisait initialement partie de la nécropole des Alyscamps ; elle en a été séparée par l’évolution urbaine ultérieure de la ville, canal de Craponne puis Ateliers SNCF.

Reconstruite à la Renaissance, et de proportions modestes, elle subsistera jusqu’au XIXe siècle, grâce à son statut de siège de la confrérie des Paysans.

Elle a laissé son nom au sud du quartier des Mouleyrès.

Histoire
D’après une légende, lors de la consécration du cimetière païen des Alyscamps par Saint-Trophime, vers le IIIe siècle, le Christ apparut et bénit lui-même la nécropole.

En s’agenouillant,

La chapelle figurée sur un dessin(extrait)
des Alyscamps de 1707

il laissa l’empreinte de l’un de ses genoux sur une pierre.

Une première chapelle fut édifiée, afin de commémorer cet évènement, en bordure de l’ancienne voie Aurélienne.

Menaçant ruine, l’édifice est reconstruit en 1529 à l’initiative de la confrérie des vignerons.

Il faisait encore alors partie de la nécropole des Alyscamps, dont il est bientôt séparé par le percement du canal de Craponne.

Selon Pierre Véran, des offices y furent célébrés bien après le milieu du XVIIIe siècle. En 1808, cependant, elle est décrite par un voyageur comme abandonnée et à demi ruinée.

En 1837, elle est de nouveau occupée par la confrérie des Paysans, qui lui redonne vie. C’est ainsi qu’elle est connue également sous le nom de « chapelle des paysans ».

Avec l’arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle, la chapelle de la Genouillade se trouve encore plus isolée des Alyscamps.

Abandonnée vers 1870, elle tombe progressivement dans l’oubli.

Localisation

La chapelle est située en bordure de la route de Pont de Crau, à proximité de l'entrée des nouveaux équipements universitaires des anciens ateliers SNCF.

Descriptif

Face sud de la chapelle

Cette chapelle présente une forme curieuse, avec sa toiture surbaissée et son clocher du XIXe siècle.

Elle a conservé son porche d’origine : la porte, encadrée de pilastres, est surmontée d’un entablement et d’un fronton en demi-cercle orné d’un candélabre de chaque côté.

A l’intérieur l’empreinte du Christ fut protégée par une petite fenêtre grillée « pour en interdire « l’attouchement aux mains communes et profanes ».

En 1839, le clocher fut doté d’une cloche, aujourd’hui disparue.

Restauration
Evenement
Visite
Visible de l'extérieur