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Abbaye Saint-Césaire (monastère Saint-Jean)

512
Présentation

Le portail du XVIIIe siècle
de l'ancienne abbaye

Le monastère, édifié au début du Moyen Age, se distingue à plus d’un titre.

D’abord, il porte le nom de l’un des plus importants évêques de l’Eglise d’Arles.

Ensuite, Césaire fut le premier à édicter une Régle monacale destinée à un couvent de femmes.

Enfin, l’établissement rencontrera rapidement succès et prospérité, durant une longévité remarquable de quelque douze siècles.

Cependant, cette institution riche et prestigieuse n’aura laissé que peu de vestiges encore visibles aujourd’hui.

Histoire
Césaire fut l’un des plus importants évêques arlésiens.

Né en Bourgogne vers 470, il acquis rapidement une grande renommée par la qualité de ses prêches et remplit sa charge à Arles

L'abbaye sur un plan de 1743

de 502 jusqu’à sa mort, en 542.

L’évêque avait prévu dès 506 de fonder un monastère de femmes, lequel fut détruit lors du siège de la ville par les Francs.

Sa reconstruction se fit à l’intérieur de l’enceinte, à proximité du premier siège épiscopal. Le nouvel édifice fut consacré en 512 sous le nom de Saint-Jean.

La règle monacale édictée par Césaire connut un vif succès, et le monastère s’enrichit de nombreuses propriétés foncières, notamment en Crau.

L’établissement avait aussi sous sa juridiction une partie de la nécropole des Alyscamps, d’où le nom de l’église Saint-Césaire-le-Vieux (XIe-XIIe siècles) dont ne subsiste à l’accueil du site qu’une vaste arcade romane.

Jusqu'à à la Révolution, le « grand couvent » accueillit un grand nombre de jeunes filles nobles entrées en religion. Les abbesses venaient toujours des plus grandes familles arlésiennes ou provençales.

Le couvent fut fermé en 1792, vendu comme bien national et en majeure partie détruit.

A la fin du XIXe siècle, le site accueillera les bâtiments d’un asile de vieillards.

L'ancien couvent Saint-Césaire, réhabilité, est inauguré en 2010. Il abrite diverses entreprises.

Localisation

Les quelques vestiges visibles de l'abbaye se situent sur la rue du Grand-Couvent, entre l'amphithéâtre et la rue Vauban.

Descriptif

La porterie aujourd'hui

Les vestiges visibles de l’ancienne abbaye sont peu nombreux.

Une grande porte du XVIIIe siècle, rue du Grand-Couvent, en marque l’entrée d’autrefois.

Au-delà, se trouve la porterie, loge des sœurs converses (nonnes affectées aux travaux manuels).

Elle présente des éléments d’architecture du XVe siècle, notamment des ouvertures en anse de panier, certaines aujourd’hui bouchées.

A gauche se trouvait le logis de l’abbesse, dont on peut admirer une tour d’escalier. Plus loin subsistent les restes d’un cloître.

La partie la plus visible de l’ancien couvent reste l’église Saint-Blaise, chapelle conventuelle de la communauté.

Elle a subsistée jusqu’à nos jours, à l’exception de son abside.

C’est cet édifice qui abrita les reliques de saint Césaire jusqu’à la Révolution.

Restauration
Evenement
Visite
Partiellement visible de l'extérieur.

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Présentation générale de la ville

Histoire

Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.

César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…

Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.

La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.

Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.

Jeux éducatifs :

Drôle de Labyrinthe à l'amphithéâtre :

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Trouve moi si tu peux au théâtre antique :

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parcours du petit baigneur :

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