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Eglise Sainte-Anne

1627
Présentation

Façade de l'ancienne église Sainte-Anne

Autrefois église paroissiale du centre ville, l’église Sainte-Anne oppose sa sobre façade, à celle, richement décorée, de Saint-Trophime.

Reconstruite au début du XVIIe siècle, elle témoigne d’une période de vif élan pastoral, au sein de l’Eglise d’Arles, impulsé notamment par le concile de Trente.

Cette époque est également celle de nombreuses constructions, civiles ou religieuses. Entre paroisses et établissements conventuels, la ville ne comptera pas moins d’une quarantaine d’églises et chapelles.

L’édifice fut à partir de 1825, le musée archéologique, appelé Musée d’art païen.

L’ancienne église Sainte-Anne participe aujourd’hui du concert historique, architectural et fonctionnel des édifices qui bordent la place de la République

Histoire
L’église Notre-Dame-la-Principale fut, sous l’ancien Régime, l’église paroissiale du centre ville.

Déjà rebâtie en 1175, elle menaçait ruine au début du XVIIe siècle.

A l’initiative

L'ancien musée archéologique
d'art païen

de l’archevêque Monseigneur du Laurens, l’église fût rebâtie, en léger retrait de la place Royale, dont on prévoyait l’agrandissement qui laissera place au futur hôtel de ville.

Consacrée le jour de la Sainte-Anne, elle en prit le vocable, des reliques de la sainte y étant conservés dans un buste de vermeil.

L’église fut desservie par les prêtres de l’Oratoire, présents à Arles depuis 1617.

A la Révolution elle fut désaffectée, et c’est Saint-Trophime, perdant son titre de cathédrale, qui devint la paroisse du centre ville.

Grâce à la pugnacité du premier conservateur d’Arles, Pierre Véran, à sauver les antiquités arlésiennes, l’édifice fut, par décret impérial de 1805, concédé à la ville pour y installer un musée archéologique, réalisé en 1825.

L’ancienne église conservera cette fonction jusqu’à la construction du musée départemental Arles antique, ouvert en 1995.

Elle sert aujourd’hui de salle d’expositions temporaires.

Localisation

L'église Saint-Anne ferme la perspective de la place de la République dans son angle nord-ouest.

Descriptif

Coupe nord-sud de l'édifice

La construction du XVIIe siècle, dans un style sobre, voire quelque peu sévère, présente un porche à niche et fronton de style maniériste.

L’intérieur, de style gothique tardif, traité en style ogival, comprend une nef à cinq travées avec chapelles latérales.

Le chœur est terminé à l’ouest par une abside pentagonale. Elle ne conserve plus rien de son mobilier d’origine.

Sur sa façade on aperçoit les traces de deux blasons martelés lors de le Révolution, qui représentaient les armes de France et celles de la ville.

Au-dessus de la porte, dans une niche, se tenait une statue de la Vierge, remplacée par un buste de Minerve lors de l’implantation du musée archéologique.

Restauration
Evenement
Visite
Partiellement visible de l'extérieur ; ouverte au public à l'occasion d'expositions.
Document