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Eglise Saint-Césaire

1450
Présentation
Ancienne chapelle du couvent des Grands-Augustins, Saint-Césaire reste aujourd’hui la seule église encore consacrée du quartier de la Roquette.

De style gothique méridional, elle date du

Façade de l'église Saint-Césaire

milieu du XVe siècle mais fut plusieurs fois modifiée, en particulier au XIXe siècle.

Elle abrite notamment le tombeau de Quiqueran de Beaujeu, grand prieur de l’ordre de Malte au XVIIe siècle.

Sa vocation de paroisse de mariniers se retrouve dans certaines œuvres qu’elle contient, dont certaines proviennent des deux autres anciennes églises paroissiales du quartier, Saint-Laurent et Sainte-Croix.

Son vocable de Saint-Césaire, évêque d’Arles au VIe siècle, ne date que de 1839, lors de son rétablissement au culte.

Histoire

Extrait de l'inscription tombalede
Quiqueran de Beaujeu

On trouve une première mention de l’installation des Grands-Augustins dans le quartier en 1258.

Construite en 1450, l’église de leur couvent fut agrandie successivement en 1492 et 1511.

Un incendie survenu au début du XVIIe siècle entraîna la suppression des deux premières travées.

Vendue sous la Révolution comme bien national, la municipalité décida son rachat en 1827, ce qui fut fait en 1839.

C’est alors qu’elle fut rétablie au culte sous le vocable de Saint-Césaire, dont les reliques furent déposées dans les années 1980.

C’est dans cette église que se déroule à Noël la messe de minuit des bergers.

Localisation

L'église Saint-Césaire se trouve au coeur du quartier de la Roquette, à proximité de la rue du même nom, par la rue Théophile Rives.

Descriptif
La construction initiale de l’édifice, en 1450, relève du style gothique méridional.

La façade, modifiée au XIXe siècle, laisse nettement apparaître sur ses ailes latérales la suppression

Intérieur de la nef

des deux travées de l’église lors d’un incendie au XVIIe siècle.

Prés de l’église, on peut encore apercevoir les vestiges du cloître des Grands-Augustins.

A l’intérieur, l’édifice se compose d’une nef à quatre travées voûtées sur ogive, flanquée de chapelles latérales.

Le chœur, transformé au début du XIXe siècle, est couvert d’une coupole octogonale à lanternon (XVIIe siècle).

L’église a récupéré des éléments du mobilier des deux autres églises du quartier, supprimées à la Révolution.

Ainsi, au fond du chœur, est placé l’ancien tableau du maître-autel de Saint-Laurent peint par Trophime Bigot en 1638.

Saint-Césaire est la seule église arlésienne à conserver les dalles de sol d’origine avec blasons et épitaphes funéraires.

En 1866 l’édifice fut doté d’un orgue de tribune en fond de nef, de François Mader, le seul utilisable que possède Arles aujourd’hui.

Cet instrument, remplaçant un plus ancien, est doté d’un buffet néogothique avec trois tourelles et pinacles.

Les vitraux historiés portent la mention Guilbert d’Anelle, 1875, Avignon.

Restauration
Evenement
Visite
L'édifice est partiellement visible de l'extérieur, et ouvert au public à l'occasion des offices ou autres manifestations.

Activités dans les monuments

6 monuments romains ou romans à découvrir

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Présentation générale de la ville

Histoire

Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.

César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…

Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.

La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.

Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.

Jeux éducatifs :

Drôle de Labyrinthe à l'amphithéâtre :

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Trouve moi si tu peux au théâtre antique :

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parcours du petit baigneur :

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