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Eglise Sainte-Croix

XIIe XVIIIe siècles
Présentation

La façade de l'ancienne église

Reconstruite puis transformée, l’église Sainte-Croix est bien loin d’afficher son ancienneté ou le statut qu’elle connut autrefois.

Si sa physionomie initiale a disparue, elle demeure néanmoins un témoignage de la Renaissance médiévale arlésienne qui vit fleurir tant de clochers.

L’histoire de l’édifice s’inscrit en effet dans cette période de prospérité, d’expansion urbaine et d’élan spirituel que connut la ville au XIIe siècle.

L’église fut ainsi, pendant plusieurs siècles, le siège de la principale paroisse du quartier du Vieux-Bourg, aujourd’hui quartier de la Roquette.

Histoire
L’église Sainte-Croix aurait été l’héritière du monastère des Saints-Apôtres-et-Martyrs, fondé en 547 par l’évêque Aurelianus.

Elle abritait le tombeau de saint Florentin, premier

L'église figurée sur un plan de 1683

abbé de ce monastère et aurait possédé une relique de la sainte Croix, dont elle a conservé le vocable.

Mentionnée dès le XIIe siècle, l’édifice était alors constitué comme un prieuré relevant de la cathédrale.

Au XIIIe siècle, elle devint l’église de la plus étendue des deux paroisses du quartier du Vieux Bourg, actuelle Roquette.

Ses fidèles comptait surtout des gens de condition modeste, notamment paysans et pêcheurs.

L’édifice fut reconstruit en 1720 ; c’est la façade de cette époque que nous apercevons partiellement aujourd’hui.

A la Révolution, elle subit de nombreuses dégradations et fut vendue comme bien national.

Le bâtiment subira encore de profondes transformations, devenant plus récemment magasin puis lieu d’habitation.

Localisation

L'ancienne église est située dans l'est du quartier de la Roquette, rue de Chartrouse, non loin de la place Paul-Doumer.

Descriptif

La cloche au sommet de l'édifice

La physionomie initiale de l’édifice a aujourd’hui disparue.

Seules subsistent quelques vestiges de la reconstruction du XVIIIe siècle.

Les transformations subies depuis n’ont laissé lisibles que la partie supérieure de la façade et le clocher.

Ce dernier abrite une cloche et le mécanisme d’une horloge, oubliés lors des destructions révolutionnaires.

Quant à la façade, largement dénaturée, elle laisse tout juste deviner quelques éléments d’une architecture d’un style d'inspiration maniériste.

Ainsi, peut-on remarquer la niche centrale encadrée de volutes, se terminant par un arc curviligne, lui-même surmonté par une fenêtre haute.

L’ensemble se termine par un fronton triangulaire percé en son centre d’un oculus.

Restauration
Evenement
Visite
Partiellement visible de l'extérieur.
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